Published On: 21 janvier 2018Categories: Dans la presse

Lire la dépêche AFP

« Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement, mais aussi à l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore à l’euthanasie ont défilé dimanche à Paris sous la pluie, alors que s’engage la révision des lois de bioéthique.

La marche s’est déroulée sous le slogan « Je souris, maman a choisi la vie ».

Affiches multicolores, produits dérivés dont des sweats à capuche floqués « j’aime la vie », la 12e « Marche pour la vie » est partie de la porte Dauphine en direction du Trocadéro, sous la pluie. Selon la préfecture de police, ils étaient 8.500 participants, 40.000 selon les organisateurs.

Première cible des manifestants, l’Interruption volontaire de grossesse (IVG). Une pancarte montrant un fœtus proclamait « C’est mon corps pas ton choix ».

Lors d’un point de presse, Madeleine, infirmière, a témoigné de son expérience comme stagiaire dans un bloc opératoire en maternité-gynécologie et de « l’horreur » ressentie à la vue d’un « enfant mort dans un grand seau blanc ».

« Je n’ai jamais fait d’IVG mais mes collègues qui en ont fait souffrent mais ne le disent pas », a-t-elle assuré. « Il faut libérer la parole, dire que ça ne fait pas souffrir que les mamans », a-t-elle dit.

Alors que viennent de s’ouvrir les Etats généraux dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique de 2011, les participants à la Marche, venus de toute la France et souvent en famille, ont réaffirmé leur opposition à la PMA et à toute forme d’euthanasie.

« La PMA sera au coeur de la vie politique en 2018 », a estimé Victoire de Gubernatis, porte-parole de la Marche. Le mouvement, qui voit dans la PMA « l’homme trié, congelé, manipulé », s’oppose à son élargissement aux couples de femmes et aux femmes célibataires et réclame aussi une révision de la législation actuelle. »

 

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40 000 personnes réunies pour la Marche pour la vie

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