« L’euthanasie est au programme pour 2023, nous savons également qu’Aurore Bergé aimerait pouvoir inscrire l’avortement dans la Constitution. On s’oppose frontalement à l’avortement, à toutes les dérives de l’avortement que ce soit la PMA, la GPA… » affirme Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie qui explique les raisons de la manifestation de ce dimanche à Lyon. Les débats sur l’IVG et l’euthanasie seront repris dans quelques semaines. C’est pour lutter contre ces projets de loi, que la jeunesse lyonnaise se mobilise ce week-end.
Venus de toute la France afin de défendre la dignité humaine depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle, des dizaines de bénévoles se sont réunis ce samedi 1er octobre afin de terminer l’organisation de la Marche pour la Vie du lendemain. Préparation des slogans, inventaire des affiches, coordination des équipes d’accueil, de sécurité… Une jeunesse pro-vie active et déterminée s’occupe de ces derniers préparatifs.
Dimanche 2 octobre : jour J de la manifestation ! En début d’après-midi des bénévoles s’affairent déjà pour le bon déroulé de la Marche. Les chars sont prêts, chaque jeune bénévole est à son poste, la foule arrive progressivement et les rues de Lyon s’emplissent de manifestants tous au rendez-vous pour montrer leur attachement à la défense de chaque vie humaine.
16h : heure du départ ! Le beau temps est de la partie, et le cortège s’avance dans les rues lyonnaises. La foule chante, répond aux slogans et revendique son attachement à la dignité de l’être humain. Durant la Marche, on peut entendre le témoignage d’une femme qui a avorté et montre combien elle regrette cet acte qui ne l’a pas guérie de sa souffrance comme elle le croyait, bien au contraire. Après cette poignante intervention, les manifestants font une minute de silence pour tous ces enfants que l’on empêche de naître ainsi que pour leurs mères souvent en proie aux plus grandes détresses…
Cette foule, enthousiaste et déterminée à témoigner de son attachement à la vie, est constituée principalement de jeunes qui ont compris l’urgence de ce combat et souhaitent s’engager afin d’apporter des réponses concrètes à ce qui est cause de l’avortement et de l’euthanasie. La Marche se termine devant la Cours d’Appel. Quoi de mieux que ce Palais de Justice pour symboliser le but de cette Marche ? Demander justice pour ceux qui ne peuvent parler, se faire les avocats des plus petits et des plus vulnérables afin qu’on ne leur supprime pas ce droit le plus fondamental, le droit à la Vie !
La foule rassemblée devant la Cours d’Appel est dynamisée par les interventions et les témoignages d’intervenants de qualité qui rappellent l’urgence du combat pro-vie. Parmi eux le directeur de la Marche, un directeur d’Ehpad, le témoignage d’une mère d’enfant handicapé, une femme politique, le responsable communication de la Marche de Lyon … sans oublier la porte-parole de la Marche pour la Vie qui termine son intervention par un message plein d’espoir face à cette jeunesse qui souhaite s’engager et donne rendez-vous à tous pour la prochaine Marche nationale le dimanche 22 janvier 2023 à Paris !