Projet de loi de bioéthique : le Sénat accorde un sursis à l’embryon.

La Marche pour la vie du 17 janvier dernier qui a alerté les sénateurs sur les graves dérives contenues dans le projet de loi de bioéthique a été entendue. Le Sénat a amputé du projet de loi bioéthique de nombreuses transgressions qui y étaient initialement incluses.

Nous sommes confortés dans notre combat de civilisation.

Les sénateurs ont rejeté l’avortement pour motif de « détresse psychosociale » jusqu’à la veille de la naissance. C’est un premier pas qui doit faire prendre conscience de la cruauté de cet acte autorisé depuis 45 ans pour les enfants en gestation porteurs d’un handicap, parmi lesquels les fœtus touchés par une trisomie 21.

Nous dénonçons aussi la suppression du délai de réflexion dans le cadre de l’interruption médicale de grossesse. Mettre un terme à la vie d’un enfant de 9 mois mérite pour le moins un délai de réflexion assez conséquent pour permettre aux parents surtout de changer d’avis.

Nous sommes satisfaits du contre-pouvoir exercé par nos sénateurs qui a permis de rejeter la création de chimères homme/animal, l’extension du délai de 14 à 21 jours de la recherche sur les embryons (qui devrait être interdite), et de la « PMA sans père » notamment.

Désormais, nous appelons au retrait définitif de ce projet de loi, qui serait la seule réponse responsable du Gouvernement.

Nous appelons les élus de bonne volonté à remettre l’éthique de la vie au centre de nos dispositions législatives.