Published On: 4 mars 2024Categories: Acutalités, Communiqués

Inscription de l’IVG dans la Constitution.

La Loi Veil a dépénalisé l’avortement en 1975 et plus de 10 millions d’avortements ont été enregistrés depuis, y compris pour des enfants handicapés jusqu’à la veille de leur naissance. Ce qui est menacé dans notre pays, ce n’est donc pas l’avortement, c’est le droit de naitre.

Or, sur proposition du gouvernement le projet de loi de constitutionnaliser l’avortement pour que la liberté des femmes de recourir à l’IVG soit « irréversible » a été voté par les 2 chambres ce qui ouvre maintenant à une révision constitutionnelle lors d’un Congrès convoqué à Versailles le 4 mars 2024.

  1. Macron et le Gouvernement se targuent d’être le premier pays à vouloir inscrire l’accès à l’avortement dans la Constitution, ce qui est faux, puisque la Yougoslavie du dictateur Tito l’avait déjà fait et que ce texte avait ensuite été aboli.

Les débats ont été vifs et nous remercions les 80 courageux députés et sénateurs qui se sont opposés à ce texte inique. De nombreux parlementaires ont cédé face à la pression du politiquement correct. Comme si avorter n’était plus un drame, mais une chance. Là comme ailleurs, nous continuons à marcher sur la tête dans notre pays.

Le texte sera sans surprise voté lundi à une large majorité.

Nous sommes fermement opposés à l’inscription de l’avortement dans la Constitution, qui serait ainsi dévoyée. Donner une « liberté garantie » de tuer un être humain sans défense, est une faute morale grave. Ce projet est indécent, inutile et dangereux, notamment sur la protection de la clause de conscience et face à de nouvelles revendications d’extension des délais.

Dans ce contexte mortifère, nous invitons tous les protecteurs de la vie à se réunir à Versailles le 4 mars, à partir de 15h, a proximité de la place Hoche pour clamer leur opposition à cette politique de fin de civilisation.

Bawer Aondo Akaa présent à la Marche Pour La Vie 2024 !
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