Dossier de presse
Marche pour la Vie 2022


Point Presse

Dimanche 16 janvier 2022 à 12h30
Tente presse – place de Catalogne

En présence des représentants de la Marche pour la Vie
Dont Nicolas Tardy-Joubert (président), Aliette Espieux (porte-parole)

Contact presse : Lothilde – 07 80 39 40 65

Édito

Nicolas Tardy-Joubert

L’édito de Nicolas Tardy-Joubert,
Président de la Marche









« L’avortement est d’abord une violence faite aux femmes et aux enfants à naître. »

 

La loi Veil, initialement promue pour 5 ans, a été reconduite et ses verrous ont été levés les uns après les autres. Jusqu’à l’emblématique notion de « détresse », supprimée en 2014. Aujourd’hui c’est la proposition de loi Gaillot, examinée au  Sénat à partir du 20 janvier, qui prévoit d’étendre les possibilités d’avortement de 12 à 14 semaines et voudrait supprimer la clause de conscience spécifique des médecins et du personnel soignant. De son côté, la révision de la loi de Bioéthique arrive en deuxième lecture au Sénat le mois prochain et souhaite permettre un avortement pour « détresse psychosociale » jusqu’au terme de la grossesse, et la suppression du délai de réflexion pour l’IMG.

Il est indispensable de réduire la peine et le drame que constituent ces avortements de masse, de protéger la femme qui est trop souvent victime d’une pression sociale, médicale, économique. Ce que nous rappelons avec force c’est que l’avortement est d’abord une violence faite aux femmes et aux enfants à naître. Nous marchons pour défendre la vie et rappeler que l’engrenage qui conduit à l’avortement n’est pas une fatalité.

Nous serons donc dans la rue pour nous opposer à ces projets qui menacent la vie à très court terme, et pour demander de mettre en place des politiques de prévention. 

La campagne de communication :

Aujourd’hui, l’attention des Français est grande pour toutes les questions liées à la condition animale. L’actualité récente a notamment été marquée par des actes effroyables qui ont, à juste titre, profondément choqué. La Marche pour la Vie a donc choisi pour son édition 2022 un angle de communication qui parle à tous.


3 questions à la porte-parole


Aliette Espieux,
Porte-Parole de La Marche

Pourquoi avoir accepté de devenir la porte-parole de la Marche pour la Vie 2022 ?

J’ai accepté parce que le combat pour la vie est devenu plus que nécessaire dans une société où l’être humain, quel qu’il soit – tant femme que homme, bébé ou vieillard, personne en bonne santé qu’atteintes de handicap – est déshumanisé, réduit à l’état de machine productive, voire même éliminé. Cette année, le combat est particulièrement important en ce que de nouvelles lois portent atteinte tant à la vie humaine qu’au personnel médical censé jusqu’à présent aider, protéger et défendre cette même vie.

Quel est le principal message à faire passer ?

Avant tout, un message de soutien. De soutien à ces femmes délaissées par une loi qui cherche non pas à les accomplir mais à les bâillonner ; à ces hommes pour qu’ils soient encouragés à faire face à leur responsabilité dans la rue ou dans leur paternité ; aux personnels médicaux pour qu’ils sachent que nous les soutiendront dans la défense de leur liberté à pouvoir s’opposer à un acte contraire à leur éthique médicale : celui d’éliminer un être dont il est scientifiquement reconnu qu’il est d’appartenance humaine, et en vie. Mais je tiens à préciser que nous adressons par la même un message au gouvernement : qu’il le veuille ou non, confinement ou non confinement, nous nous mobiliserons, nous ne les laisserons pas faire.

Chaque année, la marche pour la vie appelle à manifester pour défendre la vie de ces centaines de milliers d’enfants qui meurent chaque année à cause de l’avortement. Cette année, la vie est encore menacée par la proposition de loi d’Albane Gaillot qui souhaite allonger l’avortement en le faisant passer de 12 à 14 semaines, en formant les sages-femmes à avorter et en supprimant les délais de réflexion avant l’IVG. Le droit à naître est encore menacé et ces politiques ont la volonté de pervertir nos corps de métiers de soignants, qui au lieu de donner la vie, la retirent. Il est donc urgent de se mobiliser pour défendre la vie de ces enfants qu’on élimine, mais aussi pour défendre nos corps de métier qui sont détournés par le gouvernement.

Comment peut-on être féministe et opposée à l’avortement en France en 2022 ?

Être féministe, c’est défendre les droits de la femme dans la société, mais aussi à agir librement sans aucune contrainte du fait de sa sexualité. En cela je me sens profondément féministe. Mais être une femme, c’est reconnaître aussi le corps qui nous a été attribué à nous les femmes et c’est le respecter. Utiliser une pilule qui en soi est reconnue comme nocive pour nos corps, éliminer notre enfant parce que notre conjoint n’en veut pas, ou encore parce que notre entreprise risque de nous licencier sous prétexte que l’on serait alors moins productives, en quoi est-ce respectueux du corps de la femme ? Qu’on le veuille ou non, une femme porte en elle la possibilité d’accueillir la vie. En tant que féministe pro-vie, je revendique ce droit à être pleinement femme dans mon foyer, dans ma vie professionnelle ou étudiante.

Nos propositions aux candidats en 2022

  1. Faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020).
  2. Mettre en place une politique familiale pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques.
  3. Proposer l’abrogation de la loi Gaillot, prévoyant notamment l’extension de la durée légale d’avortement à 14 semaines, si celle-ci était votée.
  4. Permettre le remboursement à 100% des actes liés à une maternité, alors qu’une prise en charge à 100% est déjà prévue pour une IVG.
  5. Rendre obligatoire, dès la sixième semaine de grossesse, une échographie qui permette d’entendre battre le cœur du fœtus.
  6. Rétablir un délai de réflexion de trois jours minima, avant toute IVG.
  7. Encourager l’accouchement sous X pour permettre aux jeunes femmes en difficulté de mener leur grossesse à terme et de permettre ainsi l’adoption.
  8. Défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique.
  9. Rejeter toute légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie
  10. Déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin.

La Marche pour la vie, c’est…

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