Published On: 21 décembre 2022Categories: Communiqués, Dans la presse, Informations, IVG et contraception

L’IVG à l’Assemblée nationale : la Marche pour la Vie dénonce l’avortement sans limite

L’Assemblée Nationale a voté aujourd’hui une loi avec un article unique pour constitutionnaliser l’avortement, indiquant que « La loi garantit l’effectivité et l’égalité d’accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse », ceci dans le cadre d’un délai d’au moins 14 semaines, et sans intégrer de délai de réflexion.

La Marche pour la Vie dénonce avec force ce vote qui n’a pas enregistré de réelle opposition. Si le Modem, Renaissance et la NUPES et les autres partis de gauche ont voté ce texte à la quasi unanimité des présents, le RN s’est distingué par son soutien (38 pour, 23 contre, 13 abstentions), et la mobilisation de LR a été très modeste (13 pour, 7 contre, 2 abstentions).

Il est regrettable que toute critique de la loi Veil n’ait été portée par aucun des députés présents, qui ont pour les plus résistants souligné « l’équilibre de la loi Veil », alors que celle-ci ouvrait déjà la porte à toutes les dérives et transgressions, et était en elle-même foncièrement mauvaise.

En votant en faveur de l’avortement dans la Constitution, les députés souhaitent intégrer dans nos textes fondamentaux le droit de faire mourir un membre de l’espèce humaine. Cela menacerait directement l’objection de conscience du corps médical et ouvrirait la porte à l’avortement à la demande jusqu’au terme de la grossesse, tout en ayant de terribles conséquences sur les mesures de protection de l’enfant à naître.

Nous en appelons à la sagesse du Sénat pour rejeter ce texte, ce qui en permettrait un renvoi définitif.

Nous demandons que la protection de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, devienne une grande cause nationale.

Pourquoi sommes-nous contre l'euthanasie ?
Euthanasie : la corruption des mots précède la corruption des actes.

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