Le samedi 25 septembre, environ 200 personnes ont répondu à l’appel du collectif féministe pour manifester en faveur de l’allongement du délai de l’avortement de 12 à 14 semaines. Dans leur cortège, beaucoup de militantes engagées depuis 68 sont présentes et témoignent de leur soutien perpétuel à l’avortement.
Toutes se réclament de Simone Veil, figure du mouvement pro-avortement depuis la légalisation. Pourtant, parmi cette poignée de militantes qui se réclament de la loi Veil, peu d’entre elles en connaissent réellement le contenu, peu d’entre elles s’informent de la montée massive de l’IVG en France depuis 2019. En 75, Simone Veil s’était tenue devant l’Assemblée en déplorant le peu d’engagement des français auprès des femmes victimes de l’avortement, qui laissaient pour la plupart, leur vie en même temps que celle de leur enfant. Si Simone Veil a choisi de favoriser l’élimination massive des enfants innocents, ce n’était pas parce que l’IVG constituait un droit, mais parce qu’elle considérait que ces femmes devaient pouvoir survivre à cet acte. Il existait donc, derrière cette loi, de vraies problématiques auquel le gouvernement devait faire face.
Malheureusement, en légalisant l’avortement, l’Etat français a choisi volontairement de détourner le regard sur les causes qui mettaient toutes ces femmes en situation de détresse, pour ne finalement éliminer que les conséquences de cette détresse : l’enfant. Si ces femmes, qui se revendiquent « féministes », connaissaient les réelles raisons qui poussent une femme à avorter, se réjouiraient-elles encore de l’augmentation du nombre d’avortement depuis 2019 ?
Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de groupes se constituent pour aider les femmes suite à leur avortement. Parmi eux, nous retrouvons « IVG, je souffre encore, je veux témoigner », « IVG-Avortement : hésitations, pressions, soutiens », et d’autres encore, dans lesquels les témoignages de femmes souffrant de leur avortement affluent en permanence. Les récits les plus atroces s’y succèdent, narrant l’histoire d’une fille enceinte suite au viol de son père, une fille poussée à l’avortement par sa belle-famille, son conjoint, son boss, …
La dépénalisation de l’avortement est en réalité une fausse réponse donnée à de vraies problématiques qu’endurent quotidiennement des femmes dans leur famille, dans leur entourage. Pourtant de vraies solutions, qui répondraient aux besoins de ces femmes pourraient être développées ou mises en place : l’hébergement de ces femmes dans des familles, dans des foyers, une aide financière, un soutien psychologique, une réinsertion dans la vie professionnelle à la suite de leur accouchement, tant de choses que l’Etat refusera de mettre en place, mais que nous, Pro Vie, nous pourrions envisager.
En effet, être « Pro-Vie » ne signifie pas seulement crier des slogans dans une manifestation, mais c’est aussi pouvoir répondre positivement à la question : « Serais-tu prêt de laisser tomber ton rendez-vous, ton exam, ton date, pour aider une femme enceinte à l’autre bout de la France, qui te le demande ? ».
En France depuis plus d’un an, une nouvelle génération se sent prête à affronter ces problématiques sociétales, à y faire face et à y répondre.
C’est la Génération Pro-Vie.
On la rejoint ici.
Aliette Espieux,
Porte-Parole de la Marche pour la vie
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