Published On: 11 mars 2022Categories: Communiqués

Nous avons sollicité le 8 décembre 2021 les candidats à l’élection présidentielle pour leur présenter nos dix propositions afin que la protection de la vie humaine devienne une priorité nationale. Ce thème a des impacts majeurs en terme démographique, économique, social, familial et de santé publique.

Nous avons trois objectifs principaux :

  • Obtenir la mise en place de politiques de prévention de l’avortement, prévues dans les conventions internationales que la France a signées, mais qu’elle n’applique pas,
  • L’abrogation de la loi Gaillot qui inclut l’extension du délai légal d’avortement de 12 à 14 semaines,
  • Des engagements fermes contre l’euthanasie et le suicide assisté.

Un seul candidat nous a répondu, de manière très générale, sans entrer dans le détail de nos dix propositions. Il s’agit d’Eric Zemmour. Il nous précise que « La question démographique est la question centrale du maintien de notre civilisation. Elle repose sur les familles à qui, il veut avant tout rendre un horizon, une espérance. Celles-ci doivent pouvoir se projeter avec confiance dans l’avenir ».

Nous n’avions pas d’illusion sur les candidats de la gauche, de l’extrême gauche ou sur Emmanuel Macron. Tous sont acharnés à promouvoir l’avortement comme un « droit fondamental » et militent pour le vote d’une loi sur le suicide assisté et l’euthanasie dans le cadre de la prochaine mandature.

Nous espérions en revanche obtenir des réponses des candidats du centre et de la droite. Nous les avons relancés régulièrement par l’intermédiaire de divers canaux. Hélas, il apparait politiquement plus correct aux candidats d’être interviewé par le magazine Têtu, de répondre à l’ « Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité », ou de se préoccuper de bien-être animal, plutôt que d’exprimer clairement un accord ou un désaccord sur les propositions concrètes de la Marche pour la Vie.

Le vote récent de la loi Gaillot contenant l’extension de la durée légale de l’avortement à 14 semaines nous fournit un indicateur de prise de position politique. Il est facile de se référer aux votes des députés proches des candidats lors des scrutins des 30 novembre 2021 et du 23 février 2022. A titre d’exemple, Eric Ciotti (LR), Damien Abad (président du groupe LR à l’Assemblée Nationale), Guillaume Peltier (Reconquête), Marine Le Pen (RN), Jean Lassalle n’ont pris part à aucun de ces votes.  Nous rappelons que le Sénat à majorité de droite a refusé l’examen de ce texte chaque fois qu’il a été présenté.

Dans l’opposition, dix-neuf députés LR, trois UDI, le député-candidat Nicolas Dupont-Aignan, et sept députés non-inscrits se sont opposés à cette loi lors du dernier scrutin.

Les candidats qui nous semblent aujourd’hui pouvoir résister avec le plus de convictions à l’offensive continue de la culture de mort sont Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen (qui s’était opposée à la loi Gaillot en 2020).

Valérie Pécresse a pu, en tant que présidente de la région Ile-de-France, signer le 5 mars 2020 un partenariat renforcé avec le Mouvement Français du Planning Familial. Nous sommes en totale opposition avec cette organisation, puisqu’elle milite pour l’extension de l’avortement jusqu’à 22 semaines.

Eric Zemmour est entouré de soutiens qui ont participé à de nombreuses Marche pour la Vie tels Philippe de Villiers, Jean-Frédéric Poisson et de Marion Maréchal, tous bien connus pour désirer un changement de politique significatif en faveur de la culture de vie.

Nous vous appelons à discerner par vous-mêmes ce qu’il convient de faire. Notre seule consigne est de voter pour le candidat qui vous paraît le mieux défendre la protection de la vie humaine.


 

Nos demandes aux candidats pour la présidentielle :

  1. Faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020).
  2. Mettre en place une politique familiale pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques.
  3. Proposer l’abrogation de la loi Gaillot, prévoyant notamment l’extension de la durée légale d’avortement à 14 semaines
  4. Permettre le remboursement à 100% des actes liés à une maternité, alors qu’une prise en charge à 100% est déjà prévue pour une IVG.
  5. Rendre obligatoire, dès la sixième semaine de grossesse, une échographie qui permette d’entendre battre le cœur du fœtus.
  6. Rétablir un délai de réflexion de trois jours minima, avant toute IVG.
  7. Encourager l’accouchement sous X pour permettre aux jeunes femmes en difficulté de mener leur grossesse à terme et de permettre ainsi l’adoption.
  8. Défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique.
  9. Rejeter toute légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie
  10. Déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin.

 

 

La proposition de loi Gaillot définitivement adoptée à l'Assemblée nationale.
Journée mondiale de la trisomie 21 : le clip de la Fondation Lejeune ! Exemplaire

Partagez ce contenu sur les réseaux sociaux